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DE LA VILLE DE PARIS.
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CCXCIV. — Pour amener et conduire au Louvre tous les couriers.
3o mai 1570. (Fol. 218 r°.)
"De PAR MONSEIGNEUR LE DUC D'ALENÇON, fi1z
et frere du Roy. "Il est ordonné et enjoinct à tous les cappitaines et gardes des portes de ceste ville de Paris, et sem­blablement aux cappitaines ayans la garde et charge de la riviere et basteliers passans icelle, tant du costé du Louvre que de l'Arsenac, qu'ilz ayent à mener et conduire doresnavant tous les courriers qui entreront en ceste Ville, ou passans par lesd, bas-teaux,par devers mond, seigneur lo Duc au Louvre, ou la part qu'il sera en ceste Ville, de quelque part et lieu qu'ilz puissent venir, quelz qu'ilz puissent estre, sans exception de personne, et ce sur peine d'une bonne amende à ceulx qui seront en garde le jour d'y désobéir. Enjoignant, pour cest effect, aux Prevost des Marchans et Eschevins de cestedicte Ville de faire publier la presente ordonnance et icelle faire entretenir, garder et observer, sans avoir re-
dicte, et procedder contre les delinquans à la pu-gnition de l'amende.
"Faict et ordonné au Conseil Privé du Roy tenu à Paris, le trentiesme de May 1570.n
Signé : "FRANÇOIS*.
Et au dessoubz : "De Souries».
" #e par les Prevost des Marchans et Eschevins . de la Ville cie Paris.
"Vous, cappitaine Collonnel du quartier de sire Nicolas Paulmier, Quartenier de lad. Ville, nous vous envoions l'ordonnance de monseigneur le Duc cy dessus Iranscripte, laquelle vous signiffirez et communicquerez aux autres cappitaines de vostre quartier, ad ce qu'ilz ayent à icelle executer, entre­tenir, garder et observer de poinct en poinct, sans y contrevenir, sur les peines y contenues.
n Faict au Bureau, le xxxe de May vc lxx. »
CCXCV. — [Convocation à l'assemblée du lendemain.]
2 juin 1570. (Fol. 219 r°0-
"Monsieur le Premier President, plaise vous trouver demain, à une attendant deux heures de rellevée, en l'Hostel de ceste Ville, pour entendre la lecture de certaines lettres patentes du Roy, du vu" Febvrier dernier passé, et sur ce donner adviz; vous priant ny voulloir faillir.
"Faict au Bureau, le 11e jour de Juing 1570."
Semblables mandemens, aux fins que dessus, ont esté expédiez à mess" les autres Conseillers de lad. Ville, chacun pour son regard.
CCXCVI. ----- A CAUSE DU TRANSPORT QUE LE RûY VEUT FAIRE À LA VlLLE
DE 5 1,0 O O LIVRES DE RENTE, À PRENDRE SUR LES IMPOTS ET RILLOTS DE RrETAGNE.
3 juin 1570. (Fol. 219 r'.)
Du samedy, troisiesme jour de Juing m.vc lxx.
En assemblée faicte le jour d'huy, en l'Hostel de la Ville de Paris, de messieurs les Prevost des Mar­chans, Eschevins et Conseillers de lad.Ville, pour
adviser sur certaines lettres de procuration et pouvoir du Roy, données à Angers, le xne Febvrier dernier M, signées : tr par le Roy eii son Conseil, de Laubespine.- , et scellées du grand scel, pour raison de la vente,
-1' Nous n'avons point retrouvé le texte de ces lettres patentes, non plus que celles du 7 mars mentionnées plus bas; mais le. contrat de vente de ces 51,ooo livres de rente sur les billots de Bretagne faite à la Ville de Paris est conservé avec d'autres pièces annexées dans la liasse des Aliénations de rentes de la Ville. (Archives nat., H 2i53.) Il porte la date du 23 juin 1570 et fut passé par-devant François Imbert et Jean Quetin, notaires au Châtelet, entre les Commissaires du Roi, Christophe de Thou, s' de Cely, premier Président du Parlement, et Antoine Nicolaï, premier Président de la Chambre des Comptes, d'une part, le sr de Villeroy, Prévôt des Marchands et les quatre Echevins, d'autre part, conformément à la délibération du Bureau de la Ville. Les pouvoirs donnés par Charles IX à ses deux Commissaires sont datés d'Argentan, le 15 juin 1570, et il ratifia leurs opérations par des lettres patentes